Défi de janvier - SFA

Dès le premier verre le risque de certains cancers augmente

La consommation d’alcool est le 2ème facteur de risque pour la proportion de cancers. C’est le second facteur de risque évitable de cancer après le tabac.

Il est estimé en France que pour l’année 2015, chez les personnes âgées de 30 ans et plus, près de 28 000 nouveaux cas de cancer (11 700 chez les femmes et 16 200 chez les hommes) sont attribuables à la consommation d’alcool, soit 8 % des nouveaux cas de cancer
toutes localisations confondues (7,5 % et 8,5 % des nouveaux cas de cancer chez les femmes et les hommes respectivement). Avec 8 081 nouveaux cas attribuables à l’alcool, le cancer du sein est la localisation la plus fréquente des cancers attribuables à l’alcool, suivi par le cancer colorectal (6 654 cas), ceux de la cavité buccale et du pharynx (5 675 cas), du foie (4 355 cas) de l’oesophage (1 807 cas) et du larynx (1 284 cas).
La consommation d’alcool est associée à une augmentation de risque pour 8 localisations de cancer : bouche, pharynx, larynx, oesophage, foie, côlon-rectum, sein et estomac. Elle est également associée à une diminution du risque du cancer du rein (niveau de preuve probable).
 
Le risque de cancer augmente avec la dose totale d’alcool consommée. Cette relation dose-réponse peut être, selon les localisations, soit linéaire soit non linéaire. Pour le cancer du sein, la relation entre niveau de consommation d’alcool et risque de cancer est linéaire (l’augmentation du risque est proportionnelle au niveau de consommation) et le risque augmente dès une consommation de moins d’un verre par jour. Pour les cancers du côlon-rectum, de l’oesophage, du foie et de l’estomac, la relation n’est pas linéaire. 

Concernant le cancer de l’oesophage, l’augmentation du risque est significative dès 1 verre par jour, pour le cancer colorectal à partir de 30 g d’éthanol par jour (plus de 3 verres par jour), et pour les cancers du foie et de l’estomac à partir d’une consommation de 45 g par jour (plus de 4 verres par jour). La diminution du risque associée au cancer du rein est basée sur des apports de moins de 30 g par jour.

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