Défi de janvier - SFA

Le défi du sans alcool est une idée française et pas une simple copie du Dry January à l’anglaise !

On entend souvent l’argument “on ne va pas copier les anglais avec leur dry January” mais c’est une erreur… c’est une idée d’abord française !

Tout d’abord il faut rappeler que l’objectif des campagnes “sans alcool” est de sensibiliser la population et d’inviter chacun à se questionner sur son rapport à l’alcool. Au-delà de l’abstinence, il s’agit surtout de faire en sorte que chacun expérimente les bienfaits de l’abstinence et réduise sa consommation d’alcool à long terme, voire reste abstinent. Il ne s’agit pas de mettre en garde contre les méfaits liés à la consommation d’alcool, mais plutôt de mettre en avant tous les bénéfices liés à l’arrêt de la consommation que l’on va expérimenter soi-même. Il s’agit donc ici d’un challenge motivant, positif, ludique, non moralisateur et en aucun cas une contrainte médicale. L’idée n’est pas nouvelle en France puisque depuis 1984 et pendant plusieurs années le Défi brestois nous invitait à s’abstenir pendant au moins trois jours. Dès les années 70, l’association locale La Bouée, propose de ne pas servir de boissons alcoolisées pendant plusieurs jours dans les restaurants brestois. En 1984, l’opération est étendue à toute la ville dans le cadre du “Défi brestois”, organisé par le comité local de promotion de la santé. L’idée est alors de tester sa dépendance à l’alcool. “Trois jours, quoiqu’un peu court, c’est un bon test. Si on passe ce cap sans souffrir du tout, c’est bon signe”, expliquait en 1985 le Dr Jean Maisondieu, à l’origine de l’opération.

On peut aussi noter que Vie libre avait lancé au début des années 2000 “Osons 10 jours sans…” et que depuis 2018, le 26 octobre est aussi la Journée sans alcool à la Réunion.


 

 

 

 

 

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